Chaque année, l'Arbre de l'année, un concours national organisé par l'Office national des forêts et le magazine Terre sauvage, récompense le plus bel arbre de France. Chaque région présente son candidat et les internautes sont appelés à voter.
Cette année, le candidat qui représente la région Hauts-de-France se situe en Caps et Marais d'Opale. Il s'agit d'un superbe chataigner planté à La-Cappelle-lez-Boulogne, haut de 3 mètres et âgé d'environ 240 ans. Pour en savoir plus, cliquer sur le "+" en bas à droite !
Cet arbre se situe dans le jardin du chateau de Conteval. Il a été planté à l'époque de Louis XVI et a vu défiler devant lui de grands noms. Il a survécu à bon nombre de tempêtes, mais aussi aux guerres qui ont provoqué l'abattage de nombreux arbres dans la région. Toute sa biographie est à retrouver sur sa présentation en ligne.
Le Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale salue cette belle candidature, porté par un particulier, qui met en valeur notre patrimoine forestier, et un des nombreux arbres remarquables que compte le territoire. Tous les internautes peuvent voter pour élire ce chataigner Arbre de l'année 2021 ! Pour cela, il suffit de rendre sur le site du concours ou en cliquant ici !
Chaque année, le Parc naturel régional et ses partenaires entreprennent une campagne d’arrachage de la jussie rampante, une plante exotique envahissante qui s’épanouit dans le Marais audomarois. Cette année, le poids total arraché ne diminue que très peu. Le nombre de stations détectées est même en augmentation. Un appel à la vigilance est lancé auprès des usagers et propriétaires du Marais.
Il y a trois ans, l’équipe technique du Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale découvrait une station de Jussie rampante sur la rivière du Zieux et un étang privé. Devant le risque important causé par la présence de cette plante, le Parc et ses partenaires se sont rapidement mobilisés pour procéder à l’arrachage de cette station. Cette première étape a permis d’envoyer 25 tonnes de jussie (matière fraîche) à l’incinération. Pour lire l'article complet, cliquer sur le "+" en bas à droite.
La possibilité d’éradiquer complètement cette peste végétale a justifié que d’autres chantiers soient réalisés en 2019 et 2020. Bien que plus modestes, ces chantiers ont permis d’arracher 800 kg de matière fraîche en 2019 et près de 500 kg en 2020. Parallèlement, une recherche de cette plante sur l’ensemble des rivières et canaux du marais a été entreprise en 2019 et une nouvelle station a été découverte à proximité de la Réserve Naturelle Nationale des Étangs du Romelaëre alors que la station historique, semblait être contenue.
Au printemps 2021, les nouvelles étaient plutôt bonnes car les stations connues ne concentraient que 40 kg de jussie. La météorologie désastreuse du printemps et du début de l’été semblaient expliquer cela. Cependant l’été et l’automne ont apportés des mauvaises nouvelles avec les découvertes successives d’un pied sur le Zieux en août puis 3 petites stations sur le Zieux et une grosse station dans un fossé qui longe la Réserve Naturelle Nationale des Etangs du Romelaëre en septembre. Tout ceci malgré une vigilance continue des services du Parc, d’Eden62, de la 7e section de wateringue et de nombreux particuliers.
Le 14 octobre 2021, deux chantiers d’arrachage ont été organisés sur l’étang privé et sur la grosse station découverte en septembre afin de maintenir une pression suffisante sur cette espèce exotique envahissante. Le bilan est plutôt préoccupant puisqu’environ 200 kg de jussie ont été arrachés sur chacune des deux stations. Aussi pour la première fois depuis le début des travaux de régulation de cette espèce la masse totale arrachée n’a pas diminuée alors que le nombre de stations recensées a augmenté. Le Parc appelle donc à nouveau à une forte vigilance des propriétaires et des usagers du marais afin que toute nouvelle station découverte soit signalée au plus tôt ! C’est en particulier le cas sur et autour de la rivière du Zieux où des pieds ont pu passer inaperçus au cours de l’été et s’implanter dans des zones peu visibles ou peu prospectées.
Le Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, c'est avant tout un territoire fait de communes et d'intercommunalités qui ont signé une charte d'objectifs : protection de la biodiversité, agriculture durable, transition énergétique, préservation du patriomoine bâti... Cette charte a été signée il y a 8 ans maintenant. Quel bilan depuis 2013 ? C'est la question que se sont posée 80 partenaires du parc naturel régional et élus du territoire. Le syndicat mixte du Parc les avaient réunis à la Maison du Parc sous forme d'ateliers animés. Pour en savoir plus, cliquer sur le "+" en bas à droite.
Ce séminaire de mi-parcours de la Charte est prévu dans les statuts. Il permet de faire un premier bilan et de poser des perspectives pour la suite de l'application de ce document. Pour info, il devra être renouvelé d'ici à 2027, et cette occasion, des ateliers de concultation des habitants seront organisés. En attendant, la charte est disponible en lecture libre, le document complet (détaillé), mais aussi l'essentiel (plus accessible).
Chaque année, le Parc naturel régional et la Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer organisent les Trophées de la Réserve de Biosphère. Le marais Audomarois a obtenu ce classement en 2013. Les Trophées récompensent chaque année les projets portés par les habitants ou les associations du territoire qui permettent de valoriser les différents patrimoines de notre marais et ses alentours. Les lauréats du concours remportent ainsi 1000 euros pour concrétiser leur projet et bénéficient, s’ils le souhaitent, d’une assistance administrative et technique par l’équipe de la Réserve de biosphère pendant un an.
Qui sont les lauréats et quels sont leurs projets ? Pour le savoir, cliquer sur le petit + en bas à droite.
Ecole maternelle et primaire Enclos Notre Dame
C'est après un constat des élèves et de leur envie que leur école soit "belle", que le corps enseignant a décidé de donner une autre dimension à leur projet "attention-concentration et bien être à l'école". L'environnement devient l'un des nouveaux piliers et les extérieurs de l'école deviennent un pays imaginaire riche de trésors. Avec l'aide de nombreux partenaires locaux et associations, les élèves vont évoluer au coeur de différents mondes sensoriels et pédagogiques et transmettre les bons gestes hors des murs de leur école. Jardin artistique, espace zen, chemin sensoriel, nichoirs, légumes du marais, site internet, chanson sur le développement durable, sorties avec les familles, échanges avec les professionnels... les écoliers seront de grands ambassadeurs du développement durable !
Le mot du jury : "Projet extraordinaire qui aborde des sujets d'avenir et de conscience collective. Ce projet peut faire "des petits" et être exemplaire pour d'autres établissements."
Association Municipale de Gymnastique d'Arques - AMGA
Comment relier activités gymniques, alimentation et permaculture. C'est le défi que souhaite relever l'AMGA avec son projet "Permagym" en mettant en lumière les bienfaits d'une pratique sportive adaptée, d'une alimentation variée et équilibrée tout en préservant et en respectant l'environnement. Cette éducation va plus loin en rendant actifs les usagers et en s'adaptant à tous les publics, du plus jeune au public senior, de public en situation de handicap quelles que soient les conditions physiques, sociales ou culturelles des participants. Chacun est invité à mettre les mains dans la terre et à apprendre les premiers gestes pour produire ses fruits et légumes : cultiver, regarder et apprendre, respecter les cycles de la nature, respecter la biodiversité et ses alliés.
Le mot du jury : "Innovant, inclusif, bien construit, inspirant; l'AMGA nous offre une nouvelle vision du sport très complète et originale qui nous emmène au delà de la pratique sportive."
Association Community
Développer et nourrir ses émotions, le respect de la nature, le sentiment d'écocitoyenneté... Voici les objectifs de ce projet dont les racines se nourrissent de la permaculture et de ses valeurs. Autour d'un jardin qui dévoilera tout son potentiel grâce à l'action collective, l'association Community souhaite proposer un lieu d'accueil hétéroclite et d'apprentissage. Un autre axe fort du projet est la multitude de formes que prend l'apprentissage aussi bien par les rencontres, les échanges, les conseils, l'expérimentation, les liens entre publics différents.
Le mot du jury : "La force de ce projet réside dans les valeurs de mixité sociale, de respect de la nature et d'échanges intergénérationnels. La permaculture est un sujet qui prend de l'ampleur et est riche de promesses."
Association des Organismes de Gestion des Etablissements Catholiques de l'Audomarois
Nombreux sont les rôles et les services qu'offre le marais à ses habitants et ses curieux ; havre pour la faune et la flore, ressources pour l'éco-tourisme, le maraîchage et l'élevage, régulation et épuration des eaux. En retour, l'homme le magnifie à travers son patrimoine culturel. Les enfants découvriront l’histoire du marais, des premiers pas de l’homme sur ses terres gorgées d’eau à son visage d’aujourd’hui. Cela de façon ludique et en étant acteurs au sein de leur école, en prenant les armes des maraîchers pour reproduire leurs gestes. Un livre de recette traduira l'éveil de leurs sens et leur participation à la valorisation du marais.
Le mot du jury : "Un bel exemple de mutualisation et de réflexion collective pour sensibiliser près d’un millier d’élèves et leurs parents aux richesses du marais et offrir aux écoles des supports pédagogiques pérennes."
La maison de la bataille 1677
La maison de la bataille se niche dans un écrin de verdure dont les potentiels sont innombrables. Après avoir créé un potager médiéval, installé des nichoirs, planté un verger de maraude, accueilli des moutons, la maison de la bataille souhaite disséminer l'histoire et la culture locales dans ses jardins. Les visiteurs seront invités à prendre un livre, se poser sur un banc au milieu des chants d'oiseaux et à découvrir les histoires racontées par les habitants discrets et de bois.
Le mot du jury : "Offrir une halte, un lieu de pause entre nature et culture. La maison de la bataille travaille chaque année à s'améliorer et à se diversifier tout en gardant en ligne de mire son histoire."
Le Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale écrit une nouvelle page de son histoire. En effet, le comité syndical, réuni le 16 septembre à Le Wast, a élu un nouveau bureau ainsi qu’une nouvelle présidente : Sophie WAROT-LEMAIRE.
A la suite des élections régionales et départementales de juin 2021, le comité syndical, l'assemblée délibérante du syndicat mixte, a accueilli de nouveaux membres. Cette nouvelle composition entraîne l’élection d’un nouveau président et d’un nouveau bureau. Après un vote à bulletins secrets, Sophie WAROT-LEMAIRE, conseillère départementale, a été élue Présidente du Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale. Pour lire la suite de l'article, cliquer sur le petit "+" en bas à droite.
Elle est accompagnée de quatre vice-présidents et d’un secrétaire :
Vous aimez jardiner ? Vous avez envie de planter des arbres, une haie ou de faire votre potager ? L'opération Plantons le décor est pour vous. Mise en place par Espaces naturels régionaux, cette opération permet de profiter d'une commande groupée d'arbres, d'arbustes et de graines potagères. La philosophie est de ne proposer que des espèces locales, adaptées à notre territoire. La commande est passée auprès de pépiniéristes régionaux qui font vivre et sauvegardent ces espèces de chez nous.
Si vous souhaitez commander vos végétaux, téléchargez le catalogue ici, ou rendez-vous sur le site www.plantonsledecor.fr. Sur le territoire du Parc naturel régional, deux dates de livraison vous sont proposées en trois lieux différents.
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