Le Parc produit régulièrement des petites vidéos courtes et pédagogiques sur certaines de ses actions. A chaque fois que possible, une séquence animée en infographie vient expliciter un concept ou une technique.
Le Manoir du Huisbois est composé de son bâtiment principale et des écuries attenantes. Sur cette partie du chantier, le défi était le suivant : rendre ce batiment économe en énergie, tout en préservant son architecture typique.
Ce bâtiment date du XVIIIe siècle. Il a été d'abord un hospice pour malades et nécessiteux tenu par des religieuses, puis une maison de famille, avant de devenir la Maison du Parc.
Le chantier de rénovation du manoir a commencé en 2019, avec deux objectifs :
Pour les écuries, transformées en bureaux, les objectifs étaient les mêmes avec l'utilisation de matériaux naturels pour toute la rénovation : dalle en béton de chanvre et isolation des sols en liège, blocs de chanvre et biofib trio pour l'isolation des murs, métisse pour celle des cloisons. Le toit est isolé grâce à de la laine de bois.
A côté du Manoir, se trouvent les locaux d'une ancienne brasserie, la brasserie Persyn, ainsi que la maison de l'ancien brasseur. Ces deux bâtiments ont été rénovés entièrement afin d'être rattachés à la maison du Parc. Ils servent de bureaux mais aussi d'accueil pour le public.
A l'instar du manoir, ces deux bâtiments ont fait l'objet d'une rénovation en profondeur, toujours dans le souci d'économiser les énergies et à l'aide d'éco-matériaux.
La brasserie a fonctionné jusqu'en 1957, elle a produit jusqu'à 10 000 hectolitres par an. En mauvais état, le bâtiment a donc entièrement été rénové. Cependant quelques éléments ont pu être sauvegardés :
L’isolation est réalisée en matériaux biosourcés (fibres de bois pour les rampants, liège expansé pour la dalle en béton) et les menuiseries sont refaites en double-vitrage et en bois local Les murs sont construits en canisses de roseau recouvertes d’un enduit de terre locale.
Derrière la brasserie, une ancienne grange a été refaite et agrandie afin de réaliser quatre salles de réunions. Elles permettent notamment d'accueillir la réunion du conseil syndical.
Ici aussi les éco-matériaux ont été privilégiés :
Très bien isolée contre le froid, la Maison du Parc a tout de même besoin d'un peu de chauffage. Et c'est une source de chaleur 100 % locale qui a été choisie. En effet, une chaudière à plaquettes de bois a été installée à l'arrière du bâtiment. Les plaquettes sont fournies par une association locale, Boulonn'haies durables, qui produit ce bois à partir de l'entretien des haies typiques du bocage boulonnais.
Cette chaufferie alimente en chaleur le manoir, la brasserie et la maison du brasseur. Ce système est aisément reproductible dans d'autres bâtiments publics. Le Parc naturel régional accompagne toute entreprise ou collectivité qui souhaite adopter ce type de chauffage.
La base technique est un bâtiment entièrement sorti de terre. Les travaux de construction ont commencé en 2017. Cette base sert au stockage et abrite les services techniques du Parc et se trouve à proximité immédiate du manoir.
Cette base technique a été réalisée de façon à être entièrement autonome en énergies. Ainsi, une éolienne dans la pâture et des panneaux photovoltaïques et solaires thermiques (70 m²) sur le toit permettent de fournir électricité et eau chaude. Le traitement des eaux usées se fait par un bassin de lagunage phytoépurateur. L’alimentation en eau des sanitaires (hormis les douches) se fait par la cuve de récupération d’eaux de pluie de toitures.
Comme le reste, cette base a été construite à l'aide d'éco-matériaux : l’ossature est en peuplier, la charpente en chêne, le bardage en aulne. L’isolation des murs est constituée de bottes de paille, et celle du toit en anas de lin. Ses plans simples en font un modèle aisément reproductible pour les communes souhaitant se doter d'un bâtiment technique.
Rénover seul sa maison ancienne peut s'avérer compliqué. Aujourd'hui, le Parc a testé un dispositif pour se faire aider : l'auto-réhabilitation accompagnée, ou ARA.
L'ARA permet à des propriétaires de rénover eux-mêmes leur logement dans le respect des règles de l'art grâce à l'accompagnement d'un professionnel formé à l'encadrement des travaux.
Ce film présente les premières expérimentations menées par le Parc naturel régional.
Mots-clés : réhabilitation, rénovation, isolation, artisans, économies d’énergie, éco-matériaux, territoire à énergie positive, économie sociale et solidaire
Sur ce plateau consacré aux grandes cultures, que signifient ces alignements d'arbres impressionnants, ces haies, ces bandes fleuries ? Une lubie d'agriculteur écolo ou un exemple d'évolution possible de l'agriculture moderne ?
En 4 ans, Marc Lefebvre a planté 25 000 arbres et arbustes sur 70 hectares. C'est l'un des plus importants sites d'agro-foresterie sur le territoire du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. Ce site-atelier est devenu pilote en matière de recherche sur l'agriculture et la biodiversité en conditions réelles d'exploitation.
Mots-clés : agro-écologie, agro-foresterie, agriculture, agriculture de conservation des sols, couvert végétal, plantations, trame verte
Il n'est plus envisageable de consommer du foncier agricole comme on l'a fait jusqu'à présent. Le renouvellement urbain est l'une des pistes à suivre pour qui veut s'engager dans de l'urbanisme durable. Wavrans-sur-l'Aa, commune rurale du Pas-de-Calais, est en train d'innover en la matière.
Plutôt que d'urbaniser sur des terres agricoles, la municipalité choisit de revitaliser le patrimoine bâti existant. L'étude repère de nombreuses potentialités appelées "germes". La commune obtient des aides financières et lance "Wavrans-Avenir-Autrement" avec l'assistance d'une équipe pluri-disciplinaire.
Mots-clés : urbanisme durable, renouvellement urbain, requalification, densité, mixité, démocratie participative
Un urbanisme durable pour la vitalité de nos communes.
Entre immobilisme et développement trop consommateur d'espace, existe-t-il une voie plus durable ? Il n'y a pas de modèle unique, mais les quelques exemples locaux montrés dans ce film réalisé par le Syndicat mixte du Parc, montrent que des solutions existent pour assurer une urbanisation durable qui concilie préservation du foncier, qualité de vie et maintien de la vitalité de nos communes.
Utiliser du bois pour construire son bâtiment agricole c'est bien. Utiliser du bois issu des forêts de notre région c'est encore mieux.Et quand, en plus, la construction prend en compte la biodiversité, préserve les paysages et permet de réduire les consommations en énergie et en eau, on peut réellement parler de projet exemplaire en matière de développement durable.
Bâtiments pilotes et vitrines, le poulailler label rouge d'Olivier Delzoide et la stabulation lait biologique de Nicolas Leduc sont le résultat d'un savant mélange de la volonté, de l'esprit d'ouverture et d'entrepreneuriat de ces deux agriculteurs, ainsi que d'un travail collectif fructueux associant de multiples acteurs.
Face au constat alarmant de la diminution des espaces agricoles, est-il possible d'agir au niveau local ? Condette, commune du Parc de près de 2 600 habitants, en fait la démonstration.
Confrontée à une forte pression foncière, la commune a décidé de se donner les moyens de préserver ses espaces agricoles en mettant en place la première Zone Agricole Protégée (ZAP) du Nord de la France.
Grâce à la volonté de certaines communes ou de propriétaires privés, le "plan d'actions pelouses calcicoles" du Parc naturel régional commence à porter ses fruits, comme ici sur le communal d'Audrehem.
Les monts et coteaux figurent parmi les paysages les plus marquants du territoire du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. Ils forment une chaîne quasi continue de la vallée de l'Aa jusqu'au cap Blanc-Nez, autour de la boutonnière du Boulonnais ou du Pays de Licques. Ce sont des milieux naturels d'un grand intérêt qui participent à la Trame verte et bleue.
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