Il s'agit de maintenir et d'accroître par une protection et une gestion appropriées, la biodiversité dans les "cœurs de biodiversité" identifiés au Plan de Parc par une déclinaison opérationnelle de la trame verte et bleue régionale. Ce projet vise à renforcer la trame bleue par la restauration de zones humides, la trame calcicole par la restauration de coteaux calcaires et la trame littorale par la restauration de sites dunaires sensibles. Il vise aussi à créer des conditions favorables à la connectivité écologique par des aménagements en zone rurale portant à la fois sur la biodiversité plus "ordinaire". Dans le cadre de suivis écologiques, et sur base des documents de gestions liés aux sites, les techniciens du Parc évaluent les premiers résultats à court terme des opérations menées. Ces suivis permettent d’ajuster les modalités d’actions du projet pour prévoir de nouvelles interventions ciblées et ainsi envisager la poursuite des interventions à partir de 2019.Pour quoi faire ?
1. Trame bleue: travaux de restauration de cœurs de biodiversité en zones humides
Huit sites situés en zones humides, un sur le bassin versant de l'Aa (Nielles les Bléquin), un sur le bassin versant de la Hem (Clerques), cinq sur le bassin versant du Boulonnais (Hardelot, Condette, Rinxent, St Etienne au Mont, Ambleteuse) et un sur le bassin versant du Delta de l'Aa (Ardres) seront restaurés. Pour cela, la plupart des sites bénéficient déjà des plans ou notices de gestion définissant les travaux. Deux sites feront l'objet d'une notice de gestion pour un démarrage de travaux en 2020 sur les communes de Saint-Etienne au Mont et d’Hardelot. Ces actions seront évaluées par une étude globale relative à la fonctionnalité de la trame écologique du territoire. Un technicien est en charge de la mise en œuvre de ce volet.
2. Trame verte: travaux de restauration de cœurs de biodiversité en coteaux calcaires et en zone dunaire sensible
Trois sites en zone dunaire sensible (Ecault Hardelot, Wimereux) et neuf sites en coteaux calcaires (Journy, Colembert, Vieil Moutier, Affringues, Alquines, Escoueilles, Lacres, Bonningues, Longfossé) –, seront restaurés. Les travaux reposent sur des plans ou notice de gestion et permettent ainsi d’instaurer une continuité dans les actions. Ces actions sont évaluées progressivement à la faveur de suivis naturalistes réalisés par les techniciens du Parc. Un technicien est en charge de la mise en œuvre de ce volet.
Travaux de réouverture de milieu à Journy. Equipe travaux en fin de chantier débroussaillage à Colembert.
3. Aménagements en zone rurale pour favoriser la connectivité
Afin de relier les cœurs de biodiversité et créer des connectivités écologiques, plusieurs aménagements sont prévus en zone rurale. Il s'agit de la création de "coins nature" (petits espaces de nature plus ordinaire bénéficiant d'aménagements "à la carte" selon les potentialités. Ces sites peuvent faire l’objet de création de mares, d’amélioration des habitats humides ou de plantations paysagères tels que vergers ou haies champêtres).A ce jour 17 coins nature ont été réalisés tout au long du projet, répartis sur l’ensemble du Parc. Il s’agit également de créer/restaurer des mares pour favoriser la connectivité en particulier pour les amphibiens. On peut déjà noter des réalisations à Marquise (2), Journy, Cléty, Bainghen, Bonningues-les-Ardres, Moringhem, Nielles les Bléquin, Longfossé, Lumbres, Hesdigneul, Zudausque, Quelmes, Clairmarais.
Ces coins nature, en général ouverts au public et parfois proches d’écoles se veulent des supports privilégiés d’éducation à l’environnement. Le parc y déploie progressivement des activités avec ses partenaires.
Différents sites situés en zone publique pourront bénéficier de l'installation de panneaux lorsque cela s'y prête.
Proposition d'aménagement du terrain commual de Clairmarais. Clôture réalisée à Clairmarais.
Exemple de panneau de présentation disposés à l’entrée de chaque site.