Le Syndicat mixte de la Vallée de la Hem et le Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale ont inauguré les travaux réalisés au moulin de Zouafques dans le cadre de la restauration de la continuité écologique de la Hem et de ses affluents. Les seuils du moulin ont été aménagés pour permettre la libre circulation des eaux, des organismes vivants et des sédiments. Les berges de l’îlot où se trouve l’ancien moulin, dégradées par l’érosion, ont également été consolidées. Le rétablissement de la continuité écologique en s'appuyant sur le fonctionnement naturel des milieux aquatiques est un atout dans la lutte contre les inondations.
Le SYMVAHEM, le Parc naturel régional, la Fédération du Pas-de-Calais pour la Pêche et la protection du milieu aquatique et l’Agence de l’Eau Artois-Picardie travaillent ensemble pour trouver des solutions techniques et les financements nécessaires pour chaque ouvrage recensé sur la Hem et ses affluents et qui constituent des obstacles à la libre circulation de l’eau, des organismes vivants et des sédiments.
La continuité écologique (vidéo de présentation à partir de http://urlz.fr/4nBn) est l’un des objectifs fixés par la directive cadre sur l’eau (DCE). Elle impose que les cours d’eau redeviennent les plus naturels possibles et que les ouvrages soient franchissables en février 2018. Sur la Hem et ses affluents, 170 ouvrages sont comptabilisés dont une trentaine de seuils (avec ou sans vannes). Parmi les seuils, 14 se situent entre Clerques et Polincove.
A Zouafques, les travaux d’aménagement relatifs à la continuité écologique, d’un montant de 80 000 euros HT, sont financés par l’Agence de l’Eau Artois-Picardie (50 %) et par le fonds européen de développement régional (FEDER)(50 %).
Quand il n’y a plus nécessité de maintenir l’ouvrage, la solution technique consiste à l’effacer ou l’araser comme à Nordausques où la Fédération du Pas-de-Calais pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique, en partenariat technique avec le SYMVAHEM, a procédé, cet été, à l’arasement d’un barrage ce qui permet notamment de limiter les inondations chez les riverains. À Recques-sur-Hem, sur le site d’un ancien moulin, un bief (canal artificiel) a été remblayé et l’ancien lit de la Hem a été retracé.
Un nichoir à chouette Effraie a été posé par la Ligue pour la Protection des Oiseaux du Pas-de-Calais (LPO) et le Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale dans le clocher de l'église, à Cléty. Une action en faveur des rapaces nocturnes hautement symbolique puisque ce vendredi 25 novembre la commune accueille la seconde soirée d'information sur la maîtrise de l’éclairage nocturne et la lutte contre la pollution lumineuse. C'est justement cette pollution lumineuse qui perturbe le rythme biologique des chouettes Effraie dont la population est en déclin.
La chouette Effraie, aussi appelée Effraie des clocher ou dame blanche, mesure en moyenne 35 cm et pèse environ 350 grammes. Pour protéger l’Effraie, le Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale et la LPO Pas-de-Calais sollicitent les élus pour installer une boîte en bois dans le clocher des églises permettant à la chouette d'y faire son nid.
Après Ferques en octobre*, c'est à Cléty que le Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale mobilise son territoire pour maîtriser l’éclairage nocturne afin de réduire la consommation d'énergie et de lutter contre les effets de la pollution lumineuse sur l’environnement, la biodiversité et la santé. En France l’éclairage public représente en moyenne 38% de la facture d’électricité d’une commune !
* La première réunion d’information qui s'est déroulée à Ferques a réuni une quarantaine d’élus communaux, le 21 octobre dernier.
Le Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale mobilise son territoire pour maîtriser l’éclairage nocturne afin de réduire la consommation d'énergie et de lutter contre les effets de la pollution lumineuse sur l’environnement, la biodiversité et la santé. Pour sensibiliser les élus, une première réunion d’information était organisée vendredi 21 octobre. La commune de Ferques, labellisée « Villes et villages étoilés », s'est associée au Parc naturel régional pour être actrice de cette soirée. Claire Sonzogni, première adjointe, a notamment présenté le dispositif d’éclairage public de la commune et la prise en compte de la trame noire lors d’une balade nocturne.
Un peu plus tôt, en salle, l’Association Nationale pour le Protection du Ciel et de l’environnement Nocturnes (ANPCeN), le Centre d’études et de recherche Astronomique (CerA) de Wizernes, la ligue pour la Protection des Oiseaux du Pas-de-Calais (lPO62) et la Coordination Mammologique du Nord de la France (CMNF) ont présenté les impacts de la pollution lumineuse sur la biodiversité.La Fédération Départementale de l’énergie du Pas-de-Calais (FDE) a de son côté rappelé son appui technique pour les communes qui souhaitent faire des économies et éclairer juste en rénovant leur éclairage public.
En France l’éclairage public représente en moyenne 38% de la facture d’électricité d’une commune !
À noter qu’une seconde soirée d’information sur la maîtrise de l’éclairage nocturne et la lutte contre la pollution lumineuse à destination des élus locaux est programmée le vendredi 25 novembre, 19h à Cléty, salle polyvalente, 25 rue d’Herbelles. Renseignements au 03 21 87 90 90.
Du 29 octobre au 4 décembre, les Patoisades reviennent. Chaque automne, les propriétaires des estaminets-randonnée organisent des soirées repas-spectacles patoisants dans la chaleur conviviale des estaminets. Cette année, six troupes de comédiens de la région se produiront dans sept estaminets-randonnée, reconnus lieux d’accueil et de convivialité dans les villages. Pendant les patoisades, toutes les générations s’y retrouvent pour renouer avec le patois.Bien souvent, ces soirées repas-spectacle patoisant affichent complet, pensez à réserver au plus tôt dans l’établissement de votre choix. Le prix des soirées varie selon les établissements et comprend le repas et le spectacle.Retrouvez le programme : ici
Samedi 29 octobre, Les Clappes à Guînes, estaminet le Saint-Joseph Village, à 19 h (03 21 35 64 05).Dimanche 13 novembre, Les Moqueux d’gins à Wismes, estaminet L’auberge, à 12 h 30 (03 21 88 20 69).Vendredi 18 novembre, Bertrand Cocq à Hardinghen, estaminet Au Lion d’or, à 19 h 30 (03 21 82 09 96).Vendredi 25 novembre, Toudis pour rire à Tournehem-sur-la-Hem, estaminet de la mairie, à 19 h 30 (03 21 35 61 47).Samedi 26 novembre, Tél père tél fiù à Wismes, estaminet L’auberge, à 19 h 30 (03 21 88 20 69).Samedi 26 novembre, Vau miù n’in rire à Coulomby, estaminet Le Caraquet, à 19 h 30 (03 21 95 04 68).Samedi 26 novembre, Toudis pour rire à Houlle, estaminet Bistrot gourmand, à 19 h 30 (03 21 39 68 49).Dimanche 4 décembre, Les Clappes à Polincove, estaminet Au long jardin, à 12 h 30 (03 21 36 64 04)
Renseignements au 03 21 87 90 90.
Une soixante personnes se sont rendues à la ferme bio de la famille Leduc à Brunembert pour participer au « Forum des élus pour le développement de l’agriculture bio en Caps et Marais d'Opale ». Après une rapide visite de l’exploitation par Nicolas Leduc, les élus régionaux, départementaux, maires, adjoints et conseillers municipaux ont participé aux ateliers et aux échanges mettant en évidence les moyens d’actions de collectivités locales en faveur d’une alimentation bio. Sur le territoire du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, six conversions d’exploitation sont en cours depuis le début de l’année. Les producteurs qui passent au bio bénéficient de l’accompagnement du Parc naturel régional et du soutien technique ou financier de ses partenaires.
La restauration collective, les circuits courts et l’aide à l’installation d’agriculteurs bio, entre autre, font partie des initiatives présentées lors du Forum et qui rejoignent les préoccupations des consommateurs. Installer des distributeurs automatiques de produits bios, regrouper plusieurs villages pour leur proposer une cantine bio et faire davantage la promotion des producteurs locaux figurent parmi les pistes de réflexion émises lors de cette rencontre.
Ce forum était organisé par le Comité de pilotage du développement de l’agriculture bio du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, présidé par Claire Sonzogni. Ce comité a été créé en 2014. Après une phase de diagnostic et l’élaboration d’un plan d’actions, cette année le Comité de pilotage a organisé quatre évènements (deux visites de ferme, une visite en plein champs et le forum) pour encourager les agriculteurs et les élus à s’engager en faveur du bio.
Contact : Marie-Pierre Fauqembergue, mission Agriculture chargée du plan d’actions de l'agriculture bio
A partir du jeudi 15 septembre, les forêts domaniales de Boulogne, de Desvres et d’Hardelot sont interdites à la promenade et aux manifestations sportives. Une décision de l’ONF (Office National des Forêts) qui prend d’importantes mesures de sécurité compte tenu de l’état de santé des frênes présents de ces massifs forestiers. Les frênes sont atteints de la chalarose, une maladie provoquée par un champignon parasitaire qui entraîne un dépérissement, voire la mort, rapide des arbres. Dans les forêts du Boulonnais, les frênes représentent par endroit 50 % de la population des arbres, les risques de chutes d’arbres et de branches sont réels. L’ONF va procéder à l’abattage des arbres morts ou très malades afin de sécuriser les 350 km d'itinéraires de randonnée de ces forêts.
Les sentiers sécurisés seront progressivement rouverts ou public. L'ensemble des itinéraires de randonnée devrait de nouveau être accessible avant l'été 2017.
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